juin 27

Comment stopper une crise d’angoisse : une méthode éprouvée depuis 60 ans

Comment stopper une crise d’angoisse rapidement

Dans cet article, nous vous expliquons comment arrêter une crise de panique grâce à des conseils basés sur des connaissances scientifiques.

Deux techniques contre-intuitives scientifiquement prouvées seront également présentées, qui peuvent vous aider à traiter efficacement l’anxiété et le trouble panique.

Les crises d’angoisse : un problème universel

Personne n’est à l’abri des crises d’angoisse, qu’il s’agisse d’influenceurs, de médecins respectés, de psychiatres, de PDG, d’étudiants ou de mères au foyer.

Près d’une personne sur trois connaîtra une attaque de panique au cours de sa vie. Heureusement, grâce à 30 ans de recherche scientifique, la crise de panique est aujourd’hui l’un des problèmes les plus faciles à traiter avec la bonne thérapie.

Comprendre la crise d’angoisse

Comme le soulignait Albert Einstein, comprendre le problème est la première étape de sa résolution. Ainsi, pour traiter efficacement les crises d’angoisse, il est crucial de comprendre leur fonctionnement.

Une fois que vous avez une compréhension complète de ce qui vous est arrivé et de la façon dont la crise d’angoisse fonctionne, la solution apparaît d’elle-même.

Premier point contre-intuitif : reconsidérer le terme « crise de panique »

Les termes « crise de panique » ou « crise d’angoisse » peuvent être effrayants et trompeurs, rendant ainsi la guérison plus difficile.

En réalité, ces « attaques » ne sont pas des crises, mais plutôt un mécanisme de protection, certes déréglé, mais indispensable à notre survie.

Les crises d’angoisse comme mécanisme de protection déréglé

Pensez à un détecteur de fumée. Préféreriez-vous un détecteur qui ne se déclenche pas toujours lorsqu’il y a un incendie ou un détecteur hypersensible qui déclenche parfois de fausses alarmes, mais vous protège toujours en cas d’incendie réel?

Les crises d’angoisse fonctionnent de la même manière : elles sont le fruit d’un cerveau surprotecteur qui émet des fausses alarmes pour garantir notre survie.

La spirale de l’angoisse

Une attaque de panique se produit lorsque l’anxiété crée des sensations corporelles et des pensées angoissantes. L’anxiété accrue crée alors plus de sensations corporelles et de pensées négatives, créant un cercle vicieux, que nous appelons la spirale de l’angoisse.

Cette spirale inoffensive peut déclencher une réaction de combat ou de fuite, ce qui crée l’illusion que vous êtes en danger, même si les crises de panique n’ont jamais été fatales.

Le traitement de la panique : une approche contre-intuitive

Il faut oublier votre bon sens pour traiter efficacement les crises de panique. Des recherches ont montré que résister à la panique la rend plus forte, plus résistante et plus durable. C’est pourquoi une approche contre-intuitive est nécessaire.

Deuxième point contre-intuitif : accepter la crise d’angoisse

La vidéo suggère d’accepter la crise de panique au lieu de la combattre. Cette technique s’appuie sur le travail de Claire Weekes, une pionnière du traitement des troubles anxieux. Accepter la crise de panique, c’est « surfer sur la vague » et attendre qu’elle passe, réduisant ainsi sa gravité.

Troisième point contre-intuitif : intensifier volontairement la crise

Selon la thérapie comportementale et cognitive, vous devriez essayer d’intensifier volontairement la crise d’angoisse. En effet, notre cerveau fonctionne souvent en contradiction avec nos intentions conscientes. Donc, en tentant de rendre la crise de panique volontairement plus forte, elle pourrait en fait diminuer.

Conclusion pour stopper une crise d’angoisse :

Au-delà de la peur et de l’incertitude, il y a une révélation qui émerge : l’anxiété n’est pas une fatalité. Il ne s’agit pas seulement de survivre à la panique, mais aussi de s’ouvrir à une vie plus sereine et épanouie.

En transformant notre rapport à l’angoisse par des stratégies innovantes, nous accueillons une nouvelle perspective sur la santé mentale.

Là où le combat cède la place à l’acceptation, là où l’intensification volontaire brise le cercle vicieux, c’est là que l’espoir prend racine et que la guérison commence.

N’oubliez jamais : les crises d’angoisse ne sont pas une sentence à perpétuité, mais une occasion d’évolution et de résilience.


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